Eric Peron (French Touch) :
" Cette Solo Guy Cotten est pour moi une remise en route après la Transat en double, notamment en solitaire. C’est le dernier échauffement avant l’objectif principal de l’année qu’est la Solitaire du Figaro. J’aimerai finir sur une bonne note avant de rejoindre le circuit Ocean Fifty l’année prochaine. Mais les conditions sont orageuses sur le parcours et il ne faudra pas tirer de plan sur la comète, car ça peut vraiment se jouer à pas grand-chose. Nous l’avons déjà vécu l’année dernière où les premiers sont devenus derniers en restant scotchés sous un nuage. Il faudra être vigilant !"
Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) :
« Le parcours choisi est le parcours classique de la Solo Guy Cotten. Nous commençons à connaître les lieux ! Les conditions attendues sont très complexes et les choix de voiles seront déterminants.
Ce
sera complet avec un anticyclone, puis une dépression et un talweg à gérer. Il
faudra bien préparer cette transition
car nous avons déjà vu de gros retournements de situation dans ces conditions
aléatoires. La flotte est conséquente et il faudra bien gérer la régate au
contact et son placement. Ça va clairement être intéressant. »
« Cette Solo Guy Cotten va être sympathique ! Le parcours se fait sur un grand terrain de jeux, dans des conditions météo pas forcément très simples (un vent aléatoire, des conditions orageuses…) : il va vraiment y avoir de quoi jouer mais aussi rendre fou ! C’est certain que sur ce type de parcours, tout peut se passer, et rien ne sera joué, jusqu’au bout. De mon côté, je prends cette longue course de 380 miles comme mon dernier bal avant la Solitaire. Ce sera l’occasion de valider tous les derniers détails; je vais notamment tester mes nouvelles voiles neuves. La Solo Guy Cotten c’est aussi pour moi le retour au solitaire. En effet, je n’ai pas navigué en solo depuis la Solo Maître Coq et ai donc besoin de me remettre le pied à l’étrier, en reprenant les bases du solitaire: refaire des nuits en mer seule, bien savoir utiliser le pilote automatique, savoir se gérer au niveau du sommeil et de l’alimentation… Bref toute une réadaptation à avoir ! Mais j’ai hâte ! »
Alexis Thomas (Charente Maritime) :« Sur le Tour de Bretagne
à la Voile, j’ai heurté un caillou au niveau de l’Aber Wrach et j’ai dû stopper
la course à mi-parcours. Tout s’est enchaîné très vite depuis, je n’avais que
10 jours pour trouver un chantier capable de réparer mon bout-dehors, vérifier
le mât, les varangues, etc. en temps et en heure. Le stress principal était de
ne pas réussir à remettre mon bateau à l’eau avant cette Solo Guy Cotten,
course indispensable à ma qualification à la Solitaire du Figaro. Nous avons
finalement mâté et remis à l’eau mon bateau ce matin et j’en suis très soulagé.
L’objectif maintenant sera de me faire la main sur mon gennaker avec lequel je
n’ai pas beaucoup navigué, travailler le sommeil qui me fait défaut et viser
une première place bizuth. »
« Nous partons demain sur la Solo Guy Cotten sous un beau soleil dans des conditions agréables. Ça va être un joli départ à suivre. La première nuit, la météo va se gâter, le vent va doucement rentrer avec des orages attendus dès l’aller-retour aux Pierres Vertes, une bouée devant Ouessant. Les conditions vont être très aléatoires, elles vont nécessiter beaucoup de manœuvres au Raz de Sein, à Ouessant et à L’Occidentale de Sein où le courant sera à contre. Dans la journée de vendredi, on va rencontrer un front avec un nouveau vent plus stable qui va forcir dans la nuit de vendredi à samedi. C’est intéressant de naviguer dans ces conditions avant La Solitaire du Figaro, c’est plus qu’une remise en jambe en solitaire ! J’ai pu convoyer le bateau depuis Quiberon et vérifier les derniers détails. Je pars dans la même configuration que sur le Tour de Bretagne, l’idée ici est de vérifier que tout fonctionne et de ne pas me mettre de pression. Tout ne sera pas facile mais je compte faire au mieux et prendre du plaisir. Forcément, cette course compte au Championnat de France Élite de Course au Large donc tous les points sont bons à prendre »
Nils Palmieri (TeamWork) :
« La saison a très bien
démarré pour moi, avec notamment une victoire sur la Transat en Double
Concarneau-Saint-Barthélemy. Malgré ma 15e place sur le Tour de
Bretagne, je reste toujours dans le match pour le Championnat de France Élite
de Course au Large. Il reste encore la Solo Guy Cotten puis la grosse épreuve
qu’est La Solitaire du Figaro pour toucher un titre de Champion de France. Ce
n’était pas un objectif cette année pour moi, j’attendais une 3e
année sur le format pour prétendre à cela mais c’est une source de motivation
supplémentaire pour rester dans le top 10, ce qui n’est pas chose facile en
Figaro. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire