jeudi 4 août 2022

Déclarations d'avant départ !

Basile Bourgnon (Edenred) :

« Les conditions me vont à merveille. Un peu de vent, des bords serrés qui vont vite où il faut être dessus sans tout déchirer … J’adore ces conditions très gitées et très rapides.
Je ne me suis pas beaucoup arrêté cette saison, en faisant notamment la Dhream Cup il y a 10 jours. Nous avons testé beaucoup de choses sur cette régate et ce rythme soutenu me convient bien. Je n’aime pas être loin de mon petit bateau trop longtemps.
Sur cette Solo Guy Cotten 2022, Mon objectif est d’accrocher les bons. Je ne regarde pas particulièrement le classement bizuth mais souhaite juste naviguer au plus proche des meilleurs. »

Corentin Horeau (Mutuelle Bleue) :

« J’apprécie beaucoup la Solo Guy Cotten. La période estivale est sympa, car nous sommes plus habitués à venir à Concarneau à la fin de l’hiver. La Baie de Port-la-Forêt est un cadre super pour un départ de course. Les conditions météo vont être top, avec du vent soutenu. Le format n’est pas trop long et même si nous arriverons fatigués samedi au terme de deux nuits blanches, nous ne serons pas explosés et la récupération sera rapide. Au niveau sportif, cela fait plusieurs semaines que nous n'avons pas navigué en solitaire sur nos Figaro ; il est donc important de se remettre en confiance et de retrouver ses automatismes à quelques semaines de la Solitaire du Figaro. Enfin, mon attachement à cette épreuve est aussi lié à ma relation avec François Bertholom de l’entreprise Guy Cotten. Il m’a longtemps équipé en tenue de navigations et c’est un clin d’œil sympa de venir régater sur sa course. Le trophée est joli, et je serai ravi d’y inscrire une deuxième fois mon nom. Seul Charlie Dalin l’a remporté par deux fois. Ca pourrait être sympa ! »

Benoit Mariette (Générations Senioriales):

«  Cette année j’ai décidé de participer à moins d’épreuve du calendrier. J’avais besoin de prendre du recul et ai donc intégré l’écurie DMG Mory au poste de Directeur Technique en Imoca. Je souhaitais faire autre chose en parallèle. J’ai uniquement participé à la Le Havre Allmer Cup cette saison. Je suis ravi d’être au départ de cette Solo Guy Cotten : cette course est identique à une étape de la Solitaire avec tous les concurrents présents. C’est donc la meilleure préparation qu’il soit ! Mon objectif est de retrouver le rythme à bord de mon bateau et de prendre du plaisir sur ce beau parcours. »

Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) :

 « On part sur une Solo Guy Cotten estivale avec du soleil et un vent soutenu de nord-est. Ce vent de terre rendra la mer assez hachée, c’est plus complexe qu’impressionnant pour nous, marins. Cet après-midi, un thermique fera diminuer les conditions, ce sera un peu plus calme à l’instar de vendredi entre Belle-île et Yeu. On commence à bien connaître ce parcours même s’il varie au sud avec, cette année, le passage à Port Bourgenay. On aura pas mal de bords de reaching, des phases de transition et des nuits ventées, rapides pour la première et plus au près pour la deuxième. Ce sera l’occasion de revalider et revérifier mon bateau avant la Solitaire, même si je suis confiant sur la façon dont il a été préparé. Il ne reste plus qu’à faire une jolie course, sans pression. Je vais faire de mon mieux, je suis content de partir. »

Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) :

« On part dans des conditions légères, la situation générale anticyclonique va amener le vent à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Le vent de nord-est va faiblir en milieu d’après-midi lorsque nous nous serons écartés de la côte pour aller vers les Pierres Vertes. Les conditions vont se renforcer dans la descente de Belle-île. Jusqu’à Yeu, les températures de terre vont monter et le vent va mollir. On sera proche des vents de travers aux abords des côtes, ça sera assez rapide sur la dernière portion de parcours. Ce parcours va être sportif avec des manœuvres engagées mais je suis prêt pour la rentrée ! Ça va sûrement piquer les premières nuits, mais ce n’est pas plus mal de se jauger à 2 semaines de la Solitaire du Figaro. Je suis motivé ! »

 Davy Beaudart (Nautymor) : 

« Je sors d’un petit brief météo avec le meilleur des meilleurs météorologues de la planète voile mais je n’ai pas le droit de dire son nom ! Nous allons avoir des conditions sympas, avec une petite entrée en matière tranquille dans la Baie de Concarneau pour le départ. Le vent va doucement accélérer pour notre remontée au près vers Ouessant. Nous aurons ensuite du portant et du reaching dans du vent soutenu, notamment au niveau de la bouée d’atterrissage de Port Bourgenay. Ce sera bien sûr de nuit, avec un trafic maritime important ! ca va être sympa ! C’est certain que l’on va peu dormir mais cela me fait une experience en plus. Je pars sans pression, sans objectif de résultat. Je suis là pour découvrir, apprécier le support, en essayant de m’améliorer à chaque navigation. »

Achille Nebout (Amarris - Primeo Energie) : 

" Je me sens bien ! La météo est calée depuis quelque jours donc on n’a pas trop d’incertitudes à ce niveau-là. Je suis content de reprendre le solo parce que je n'en ai pas fait depuis la Solo Maître Coq. Cette course va me permettre de me remettre dans le bain, de retrouver les automatismes à bord. On va avoir du vent assez soutenu, il va falloir bien tester le matériel mais aussi faire attention. Je vais essayer de trouver le bon dosage entre intensité et pas trop de prise de risques. "


Jules Delpech (Orcom) :

« Je sors d’une longue période de chantier, je n’ai donc pas beaucoup navigué depuis le retour de la Le Havre Allmer Cup, début juin, hormis une petit navigation lors du convoyage, juste de quoi reprendre le bateau en main et tester mes nouvelles voiles. Ce sera d’abord une course de reprise avant la Solitaire du Figaro, mais aussi la dernière opportunité de valider tous les petits détails. Je suis hyper content d’y aller, ça va être une course assez ventée, plutôt sympa. Il me tarde d’être sur l’eau avec mon bateau en bon état, avec mes nouvelles voiles. L’occasion de retrouver le plan d’eau et de me faire plaisir ! »

Frédéric Duthil (Le Journal des Entreprises) :

« Cette course tombe vraiment à pic, je la prends comme le prologue de la Solitaire du Figaro. Car vu mon état de préparation, tout navigation est bonne à prendre ! Entre le boulot et les contraintes extérieures, je n’ai pas vraiment réussi à naviguer comme je l’aurais souhaité, c’est donc super important pour moi de passer un peu de temps sur l’eau et de renouer avec la régate au contact avec les autres concurrents. Afin de prendre le rythme de la flotte et me faire une vraie idée de ce qu’il me reste à faire d’ici le départ, dans quinze jours. Je suis dans un super état d’esprit, positif, combatif et sans a priori, ni objectif quelconque. Ce ne sera que ma septième ou huitième navigation à bord du bateau, je n’ai pas encore mes voiles neuves car les cordonniers étant toujours les plus mal chaussés, on a d’abord honoré les commandes des concurrents et des autres clients et je suis le dernier servi à la voilerie ! L’idée est vraiment de reprendre le rythme, avec deux nuits en mer sur un parcours côtier, au contact, dans de belles conditions. Ça va être très, très sympa, c’est un très bon galop d’essai. » 

 

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